08/05/2017 16:47
La Patagonie Argentine, aussi appelée le « grand sud », est une région géographique de plus de 1 million de kilomètres carrés. Au delà de sa taille, quasiment 2 fois supérieure à la France, la Patagonie est une région emblématique du pays.
Sa faune et sa flore y sont respectées d’une façon harmonieusement belle. La densité d’habitant au kilomètre carré (3 à 4) montre une région encore à l’état sauvage, où la pate de l’homme est encore rare. Rare, ou distillée avec justesse.
Nous avons tous en nous un amour pour la nature, déclaré ou non. Le jour où vos yeux se poseront sur un troupeau de chevaux sauvages au galop, que vous nagerez avec des lions de mer, que vous observerez des baleines à une dizaine de mètres, qu’un condor se posera là tout proche de vous, c’est à ce moment que la nature prendra le dessus sur votre vision du voyage.
Passage en Terre de Feu
La Patagonie ce n’est pas que Florent Pagny, c’est une immensité allant de Bariloche à la Terre de Feu. La Terre de feu justement, ce bout de terre rattaché au Chili, appartenant à l’Argentine, où se trouve la fameuse ville de la « fin du monde », Ushuaia.
Ushuaia, que nous français assimilons à une douche ensoleillée avec de jolies filles n’est qu’une petite ville, à l’allure montagnarde, où la température est froide en été, et très froide en hiver. Pas de quoi faire rêver dans cette ville à proprement dit, mais ses alentours vous émerveilleront.
Le parc de la Terre de feu, pour ne parler que de lui, est un bijou de faune, et de flore, et qui plus est la fin de la Ruta 40. La Ruta 40 est la partie Argentine de la Panamerica, cette route reliant l’Alaska à Ushuaia. Pour revenir sur le parc de la Terre de Feu, l’atmosphère y est apaisante, et d’un calme absolument indescriptible. Si vous trouvez les mots pour définir une absence totale de bruit, faites-nous signe ! La région est aussi un point de départ pour les voyages vers l’Antarctique, de quoi proposer un bout de rêve aux plus grands explorateurs.
Entre glacier, faune et flore
Abandonnons la Terre de Feu pour nous retrouver un peu plus haut, à la frontière Chilienne, profiter des glaciers, et plus précisément le Perito Moreno. Ce glacier, va contre tous les pronostics car au fil des jours et années, il continue de grandir. Croisière en bord de glace, passerelle d’observation, escalade et marche sur son blanc nacré, il ne tient qu’à vous de choisir la façon dont vous le découvrirez.
Ses alentours, permettent de tenter l’apprivoisement de la nature Patagonienne, à coup de vache (moins glamour… ), condors, flamands roses, chevaux, renards, lions de mer et j’en passe. Il n’est pas non plus exclu de croiser la route d’animaux plus… agressifs ? Je prends l’exemple du Puma Argentin, qui est « croisable », en région patagonienne. Alors oui, vous pouvez croiser sa route, voir ses traces de pates dans la neige, mais c’est beaucoup plus rare
La Patagonie n’est pas dangereuse, elle est juste magique.
La magie de la mer
Sur sa côte Est, les alentours de Puerto Madryn ont la particularité d’accueillir chaque année, et ceux durant une large période allant de juin à décembre, la reproduction des baleines. Majestueuses à souhaits, elles proposent un spectacle sensationnel au large, comme au plus proche de la côte.
La visite peut se faire plus en détail via de nombreuses croisières permettant de se retrouver côte à côte avec une baleine, ou des orques, qui sait !
Plus atypique, une nage avec des lions de mer vous remet au « centre » d’une nature préservée. Bien qu’une arrivée en bateau fasse peur à ces animaux, une fois les moteurs coupés, ils feront leur apparition pour venir vous dire bonjour et s’amuser tous ensemble. Aucune crainte à avoir, l’homme est plus dangereux
La Patagonie ne s’arrête pas à ces expériences, il y a aussi de la randonnée, des longs chemins à découvrir en vélo, des stations de ski, même quelques vignobles faisant leur apparition. La Patagonie c’est un tout, une merveille, une région accueillante, avec des habitants à jamais gravés dans la mémoire.
La Patagonie, fuis-moi je te suis, suis moi…. j’arrive 😉
Voyageusement
Duvot Xavier